Le sort méconnu des réfugiés palestiniens

Camp de réfugiés palestiniens de Bakaa, Jordanie

Les arabes palestiniens « réfugiés » victimes de l’Apartheid arabe :

Les « réfugiés arabes palestiniens » n’ont pas le droit de devenirs citoyens des pays arabes, conformément au décret numéro 1.547 de la ligue arabe datant de 1959, « pour préserver l’entité et l’identité arabe palestinienne ».

Les réfugiés arabes palestiniens sont confrontés à de dures conditions de voyage dans le monde arabe, ils n’obtiennent pas de passeport et leurs documents de voyage ne sont valables que dans quelques pays seulement.

Les réfugiés arabes palestiniens ne peuvent ni voter ni se présenter aux élections nationales dans les pays arabes les accueillants.

Les enfants des réfugiés arabes palestiniens ne reçoivent pas la nationalité de leur pays hôte où ils naissent, violant ainsi l’article 7 de la convention des droits de l’enfant.

La Jordanie :

1967 : la Jordanie refuse d’accorder la nationalité jordanienne aux gazaouis arrivés après la guerre des six jours.
Aujourd’hui encore, environ 165.000 réfugiés arabes palestiniens vivent en Jordanie sans pourvoir obtenir la nationalité jordanienne, ni même bénéficier des services de l’État.

1970 : entre 3.500 et 5.000 réfugiés arabes palestiniens sont tués et 20.000 autres expulsés.
Leurs camps ont été détruits lors des évènements de septembre noir.

1988 : la Jordanie annule la citoyenneté jordanienne à 1 million 200 milles d’arabes palestiniens de Judée-Samarie.
Comme d’habitude, cette action est justifiée comme étant pour leur bien.

2013 : la Jordanie place les réfugiés arabes palestiniens arrivant de Syrie dans des camps spéciaux dont ils ne peuvent pas sortir, séparés des autres réfugiés, et en expulse des centaines d’entre eux vers un futur dangereux en Syrie.

2014 : les arabes palestiniens qui ont la nationalité jordanienne se voient refuser l’égalité des droits dans l’armée, pour l’obtention de bourses, l’entrée dans certaines universités publiques, ainsi que dans d’autres domaines.

L’Égypte :

1948 : les égyptiens placent tous les réfugiés arabes palestiniens présents sur leur territoire dans des camps, et les forcent à rentrer en « Palestine » pour se battre.

1949 : l’Égypte expulse tous les arabes palestiniens du pays pour les placer dans des camps dans la bande de Gaza.
Très peu d’arabes palestiniens sont laissés en Égypte.

1950 : l’Égypte refuse toute présence de l’UNRWA sur son territoire, renvoyant cette organisation a la seule bande de Gaza.

1949-1956 : aucun arabe palestinien vivant en Égypte n’a obtenu le droit d’étudier ou de travailler.

2013 : des centaines de réfugiés arabes palestiniens venant de Syrie ont été placés en prison quand ils ont tentés d’entrer en Égypte.

2013 à nos jours : l’Égypte a fermé le passage de Rafiah la reliant à la bande de Gaza, limitant même la circulation des patients hospitalisés – enfermant ainsi 2,3 millions de gazaouis par un blocus.

Le Liban :

1950-1958 : les réfugiés arabes palestiniens ne peuvent obtenir que des documents de voyage à sens unique, pour quitter le pays.

1962 à nos jours : Les réfugiés arabes palestiniens sont qualifiés d’étrangers :
73 métiers sont interdits aux arabes palestiniens jusqu’à 2010 ;
Jusqu’à aujourd’hui il en reste encore 50 interdits ;
Ils se voient toujours interdits les métiers de physiciens, journalistes, pharmaciens et avocats ;
La loi martiale est imposée sur les camps de réfugiés ;
L’armée en gère les entrées et les sorties de ces camps ;
L’accès aux écoles est limité pour les « étrangers » arabes palestiniens ;
Les réfugiés arabes palestiniens n’ont pas le droit de vivre en dehors des camps de réfugiés, qu’ils n’ont pas non plus le droit de développer ;
La population des camps de réfugiés est actuellement de trois fois leur capacité ;
Les réfugiés arabes palestiniens n’ont pas le droit de créer des organisations ou association.

1975-1978 : au moins 5.000 arabes palestiniens ont été tués lors de la guerre civile au Liban.

1985-1988 : des milliers d’arabes palestiniens ont été tués lors de « la guerre des camps ».

1995 : une loi interdit aux arabes palestiniens d’entrer dans le pays sans visa ; et les visas ne sont pas délivrés.
Les expulsés des États du Golfe n’ont pas le droit de revenir au Liban (loi abrogée en 1999).

2005 : Des lois spécifiques interdisent aux étrangers qui n’ont pas « une nationalité reconnue par l’État » – les arabes palestiniens – d’être propriétaires, et ceux qui en avaient une ne peuvent la transmettre à leurs enfants.
Ils n’ont pas le droit de construire de nouvelles maisons ou même de rénover leur logement.

2007 : 31.000 arabes palestiniens sont sans domicile suite à la destruction par l’armée libanaise du camp de Nahr el Balad.

2013 : environ 50.000 réfugiés arabes palestiniens en provenance de Syrie sont traités différemment des autres réfugiés syriens ; des visas temporaires de courte durée les transforment en criminels.

2013 : le Liban a commencé à reconduire des réfugiés palestiniens de Syrie à sa frontière.

La spectaculaire progression du nombre de réfugiés palestiniens par rapport à la disparition des autres réfugiés dans le monde.

Le Koweït :

1991 : 400.000 réfugiés arabes palestiniens sont harcelés et forcés de quitter le pays.

La Libye

1994-1995 : 30.000 réfugiés arabes palestiniens sont expulsés, perdent leur travail et leurs biens sont confisques.
Les pays arabes refusent d’accueillir les expulsés.
Des centaines d’entre eux sont bloqués en mer ou dans le désert.
La Libye permet à certains de rester mais se réserve le droit de les expulser de nouveau.
Finalement, environ 15.000 réfugiés arabes palestiniens sont forcés de se rendre dans les pays arabes dont ils sont originaires, les pays du Golfe et en occident.

2011 : les réfugiés arabes palestiniens sont forcés de payer une taxe spéciale de 1.550 dollars par an.

2012 : plusieurs réfugiés arabes palestiniens ont perdu leur maison revendiquée par d’autres, durant la vague de révolution et l’effondrement du système judiciaire.

L’Irak :

Début des années 50 : les travailleurs arabes palestiniens grévistes sont expulsés, certains en Arabie saoudite et d’autres en Libye.

2005 : après que Saddam Hussein ait perdu son pouvoir, les réfugiés arabes palestiniens d’Irak font l’objet d’enlèvements, de prises d’otage, de tortures et d’assassinats par les groupes armés.
Les politiciens les ignorent.
Environ 15.000 réfugiés arabes palestiniens sont forcés de quitter l’Irak.
Des centaines d’entre eux sont parqués dans des camps en plein désert, coincés entre l’Irak et la Syrie, alors qu’aucun pays arabe ne leur donne le droit d’entrer sur leur territoire.

Le Qatar :

1994 : refuse d’accorder aux réfugiés arabes palestiniens des autorisations de travail.

La Syrie :

1970 : les réfugiés arabes palestiniens n’ont pas le droit de vote, ne peuvent pas se présenter aux élections, ne peuvent pas posséder de terres agricoles ou d’avoir de propriété.

2005-2008 : la Syrie interdit à des centaines de réfugiés arabes palestiniens fuyant l’Irak d’entrer sur son territoire.

2012 à nos jours : environ 2.000 réfugiés arabes palestiniens ont été tués pendant la guerre civile en Syrie.
Environ 50 réfugiés arabes palestiniens du camp de Yarmouk sont morts de faim après que les forces armées les aient coupés de tout approvisionnement en nourriture et en eau.

Conclusion :

Le statut de « réfugié arabe palestinien » créé par l’ONU suivant les vœux des nations arabes, refusait l’absorption des réfugiés palestiniens et les gardait dans des camps de réfugiés provisoires.

La Ligue arabe a ordonné à ses membres de refuser la citoyenneté à tous arabes palestiniens « afin de protéger leur droit au retour dans leur patrie arabe et musulmane sans juif ».

Cela a largement privés les « réfugiés arabes palestiniens » du droit à la nationalité dans les États arabes les accueillants, et a permis, chose unique dans l’histoire des « réfugiés du monde », de transmettre à leurs descendants, de parents à enfants, le statut de réfugié de guerre.

Cette transmission du statut de réfugié, de génération en génération, fait que de 370.000 en 1948, il y a aujourd’hui 1,4 million « réfugiés arabes palestiniens » vivant encore dans 58 camps de réfugiés reconnus au Moyen-Orient (ne sont pas pris en compte dans ce dernier chiffre les arabes palestiniens de Gaza et de Judée-Samarie).

CE « PEUPLE » ET LES STATUTS LE RÉGISSANT ONT ÉTÉ CRÉÉS DE TOUTES PIÈCES PAR LA LIGUE ARABE AVEC L’AIDE DE L’URSS ET L’AVALE DE L’ONU, UNIQUEMENT DANS LE BUT DE SERVIR D’ARME-D’OUTIL-DE JOUET POLITIQUE CONTRE ISRAËL…C’EST LE MAINTIEN DANS LA MISÈRE D’HUMAIN DEVENU « UNE NATION INSTRUMENT – DES JOUETS POLITIQUE » DONT ON SE SERT, GÉNÉRATION APRÈS GÉNÉRATION UNIQUEMENT DANS LE BUT D’ÉLIMINER UNE AUTRE NATION.

BUFFALO / EDMOND RICHTER

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