De l’hypocrisie de l’ONU

Ce jeudi 24 septembre 2015, l’Arabie Saoudite va exécuter un jeune homme de 21 ans par décapitation puis par crucifixion en place publique jusqu’à pourrissement des chaires.

Son crime ? Avoir violé, assassiné, fait du terrorisme ?

Non ! Juste avoir manifesté publiquement, à l’âge de 17 ans, contre le régime saoudien et accessoirement d’être le neveu d’un opposant politique de la monarchie saoudienne.

Et c’est ce pays, non signataire de la charte des droit de l’homme, l’un des plus répressif du monde et un des pires élèves de la planète en matière de respect des droits de l’homme, de la femme, de l’enfant et de la liberté d’expression, qui a été choisi par l’ONU pour présider le panel du Conseil des droits de l’Homme à partir de sa 30ème session qui ouvre le lundi 21 septembre (3 jours avant l’exécution programmée)…

Le but principal du panel du Conseil des droits de l’Homme est de nommer les cinq hauts fonctionnaires qui édictent les standards internationaux, de choisir les personnes qui vont occuper plus de 77 postes relatifs à la défense des droits de l’homme dans différentes régions du monde et d’informer sur les violations perpétrées en matière de droits de l’Homme.

Des experts « indépendants » en matière d’application des droits de l’homme qui ne manqueront pas d’être envoyé en Israël, à Gaza et en Judée-Samarie.

Messieurs de l’ONU, par pitié, arrêtez votre hypocrisie abyssale et votre mauvaise foi sans bornes, admettez que les pétrodollars vous dirigent, et surtout, arrêtez de nous prendre pour des cons !

Buffalo