Brisons le silence !

Ils rêvaient de briser le silence, les Goys le font !

Nous sommes très honorés que des soldats de Tsahal nous fassent confiance. Suite à notre premier texte sur les dires de « Breaking The Silence », ce sont 3 soldats israéliens qui nous ont contacté pour témoigner. Nous avons déjà fait un texte à propos du message de « Tsanhanim » hier ; aujourd’hui, nous pouvons parler de nos échanges avec un tankiste qui a servi au début des années 2000 et que nous appellerons « Merkava ».

TsahalMerkava, en lisant l’article du Monde a commencé par rigoler en disant que « un tir plaisir, c’est la taule direct! ». Il nous explique que les tirs étaient limités au maximum, par crainte de victimes civiles. « Même un sniper, dans un immeuble habité, on ne tirait pas. On lui pointait le canon dessus pour lui montrer qu’on l’avait vu mais tir interdit, par souci des civils. » Les guetteurs sont à la même enseigne: « On lui faisait comprendre qu’il était repéré mais on ne tirait pas ». Dans Le Monde, il est question de tirer sur toute personne qui entre dans le périmètre de sécurité autour des troupes. Faux, selon Merkava qui parle de « sommations obligatoires » avant un ordre d’ouverture du feu en cas de refus d’obtempérer et une menace directe. Que ce soit aux armes légères ou aux armes lourdes, Merkava nous confirme que Tsahal est une armée moderne ou la décision d’ouverture du feu suit toujours le processus de la chaîne de commandement où plusieurs cadres sont impliqués. Le tir au pigeon par jeu, au calibre 50, sur un cycliste, est donc soit une désobéissance condamnable, soit de la mythomanie.

Mais d’ailleurs… Qui nous dit que ce soldat, cité par Le Monde, n’est pas justement un soldat qui a « ramassé » pour indiscipline et désobéissance et qui règle ses comptes avec Tsahal par voie de mensonges dans la presse ?

Pour enfoncer le clou des règles d’engagement et de la discipline au sein de Tsahal, voilà en intégralité le message envoyé ce soir par celui que nous appellerons « Golani » :

« Bonjour
Je viens vers vous suite aux articles des journaux Le Monde, Le Point ou encore l’Express concernant la guerre de cet été.
J’ai servi dans tsahal pendant 3 ans dans la prestigieuse brigade Golani. J’ai vécu deux opérations militaires durant mon service celle de novembre 2012 appelé « piliers de defense » et dernièrement cet été « bordure protectrice ».
Je tiens à témoigner des règles d’engagements et éclaircir certaines zone d’ombre qui pourraient planer dans la presse française suite à la désinformation.
Pendant ces 2 opérations on a eu pour ordres explicites de nos officiers supérieurs très claires.
Je cite un officiers chef de compagnie qui avant de rentrer nous a parler: « celui qui tue ne serait ce qu’une mouche sans raison ou sans avoir reçu l’ordre sera immédiatement sorti et arrête par la police militaire » et il continu en disant: « celui qui casse ou qui vole ne serait ce qu’un mouchoir sera sorti de l’opération et ne sera jamais plus soldat combattant dans tsahal car il n’est pas apte à supporter la charge qu’est de représenter le pays d’israël ainsi que son armée qui une armée de defense mais aussi de morale ».
Je suis outré de voir ce qu’on pu écrire les journalistes israéliens et qui a été relayé par la presse francaise sans aucune vérification ça ces propos salissent au plus haut point la mémoire de mes amis et compagnons d’armes tombés au combat pendant cette guerre.
Merci à vous »

Merci à Tsanhanim, Merkava et Golani pour leurs témoignages qui nous permettent de briser le silence scandaleux de la presse française et internationale autour des propos d’une ONG très contestable, aux financements contestables et aux méthodes détestables !

Pug

Un commentaire

  • shalomattal

    encore un temoignage, le mien pour prouver que cette attitude de tsahal n’est pas nouvelle. j’ai servit dans l’unite combattante Guivati entre 1993 et 1996. a l’epoque s’est deroule l’affaire Goldstein, cet israelien rentre dans le caveau des pere, du cote musulman et tirant sur les fideles provoquant plusieurs morts et blesses. s’en sont suivit des emeutes dans le pays. notre unite a ete depechee a gaza pour faire face. le mot d’ordre etait de calmer la situation face a une populace en furie ne demandant qu’a se venger. nous etions tous munie uniquement d’armes anti emeutes telle que balles en caoutchouc et autre. j’ai ete moi meme touche a 3 reprises par des jets de pierres, au bras, a la poitrine et a la tete. j’etais dans un etat de rage incroyable mais etant de nature tres nerveuse mon officier superieur ne m’a pas lache d’une semelle et j’etais le seul a etre interdit de charger son arme meme avec des balles en caoutchouc.

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